LOUDEAC : Bisbilles et chicanes sur la concertation

La ville de Loudéac est, comme tout le monde ou presque le sait, le chantre de la concertation, je concerte, tu concertes, il ou elle concerte, nous concertons, vous concertez et ils concertent.

La définition qu'en donne le dictionnaire "Le Larousse" dans sa forme transitive est la suivante : "Préparer une action en commun avec une ou plusieurs personnes".

Mais il y a une autre façon d'employer ce verbe, la forme transitive, se concerter qui donne cette définition :"S'accorder, se consulter pour mettre au point un projet commun".

A chaque fois il est dit que c'est en commun, mais que veut dire en commun :"Qui est propre au plus grand nombre, général, public, ...".

Donc on pourrait s'attendre que, lorsqu'il va y avoir quelque chose de fait dans un quartier sur un projet commun qui est propre au plus grand nombre, une concertation soit mise en place où à minima que les personnes concernées soient mises au courant.

Et bien que nenni, la Rue des Ajoncs d'Or à Loudéac vient de faire la triste expérience de la concertation à la sauce loudéacienne.

Sans que les riverains ne soient mis au courant, les employés municipaux sont arrivés un beau matin pour mettre des chicanes dans la rue, les employés n'y sont pour rien, ils ne font qu'exécuter les ordres qui viennent d'en Ho haut.

On va peut être dire "Nous avons demandé aux résidents de la rue mais certaines personnes n'étaient pas chez elles".

Et les boites aux lettres, ça existe.

A moins que la présence toute proche d'un adjoint de la municipalité explique ce qui a été peut être une concertation privée avec lui même dans l'intimité de son bureau ?